Morgane, 35 ans et mère de 4 enfants, séropositive depuis 17 ans
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Elle ressemble à un soleil avec deux yeux bleus qui paraissent rire en permanence. « C’est sûr que quand on me voit, comme ça, bien en chair, ça fait pas vraiment la fille malade du sida ! Je dis toujours, allez, si vous voulez casser les clichés, faut ramener Bibi ! » Morgane, 35 ans, mère de quatre enfants, est séropositive depuis ses 17 ans.
« Je pensais mourir jeune, je n’avais pas le temps pour me lamenter. Je suis née une deuxième fois avec ma séropositivité. » Morgane se souvient encore du jour de l’annonce. Elle était malade à crever et hospitalisée depuis un mois. Personne ne savait ce qu’elle avait. Une espèce de fièvre énorme, un ulcère, plus de la toux. C’était la primo-infection, due au VIH, mais elle ne pouvait pas s’en douter. « Ils m’ont transférée au service maladies infectieuses.
Les médecins et infirmières étaient en combinaison blanche, façon cosmonaute, un peu comme les tenues pour Ebola. J’avais l’impression d’être une bombe à retardement. »
A son retour de l’hôpital, c’est la consternation à la maison. Elle remarque les petits gestes étranges que lui vaut sa nouvelle condition de malade : sa mère ne finit plus ses assiettes au dîner, elle lave ses couverts séparément. « On n’avait jamais vraiment parlé de tout ça chez moi. » C’était la troisième fois qu’elle faisait l’amour quand elle a « attrapé » le VIH. Un beau parleur, qui couche avec elle sans préservatif. « Le pire, c’est que ce type a contaminé sciemment plein de filles. Il a été ensuite visé par six plaintes. Mais il s’est enfui de France et n’a jamais été jugé. » Morgane n’a pourtant ni haine, ni colère. « C’est comme ça, et puis, ma séropositivité, c’est tellement moi. Je me suis construite avec ça. Toute ma vie d’adolescente, d’adulte. C’est difficile de m’imaginer sans cette maladie. »
Le monde affronte sa 4ème épidémie à VIH
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La pandémie de sida a changé de visage au fil des décennies. Le monde affronte aujourd’hui ce qu’on pourrait désigner comme la « quatrième » épidémie à VIH. La mortalité liée au VIH connaît un recul spectaculaire dans les pays du Sud, grâce aux traitements antirétroviraux. Mais cette évolution favorable est menacée par la progression alarmante du nombre de patients en échec thérapeutique.
En 1987, dans un discours prononcé devant l’Assemblée générale des Nations unies, Jonathan Mann, alors directeur du Special Programme on AIDS de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), déclarait que la pandémie de sida était constituée de trois épidémies. La première était celle, constatée en 1981, de la diffusion planétaire d'un virus encore inconnu à l'époque.
Les tests de dépistage du sida à domicile en vente en Suisse
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Les tests de dépistage du sida à domicile seront commercialisés en Suisse dès mardi. Jusqu'à présent, seuls les professionnels étaient autorisés à effectuer ces tests permettant de détecter une éventuelle infection.
La Suisse rejoint ainsi plusieurs autres pays qui permettent déjà les autotests à la maison, a indiqué l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) lundi. Les tests seront remis dans les pharmacies et les drogueries.
Ils sont aussi disponibles sur internet, mais l'OFSP et Swissmedic recommandent de les acheter auprès de professionnels qui peuvent dispenser des conseils et pour éviter une contrefaçon.
Améliorer le dépistage
En cas de résultat positif, soit d'une infection probable par le VIH, les personnes concernées sont priées de s'adresser au plus vite à un médecin et de faire contrôler leur résultat par un laboratoire.
En Suisse, un cinquième des personnes infectées ne savent pas qu'elles ont le VIH, note l'OFSP. Les expériences dans plusieurs pays ont montré que les autotests permettent d’atteindre des personnes qui n’auraient pas fait un dépistage autrement.
Un implant vaginal pour protéger les femmes du sida à l’étude
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Développé par l'université de Waterloo au Canada, cet implant vaginal pourrait booster les défenses immunitaires des femmes face au virus.
Il ressemble à un stérilet mais sa mission à lui est d'immuniser les femmes contre le virus du sida (VIH). Mis au point par des chercheurs de l'Université de Waterloo au Canada, les résultats*, cet implant vaginal semble prometteur à la vue de résultats présentés dans une étude publiée le 13 mars 2018 par le "Journal of Controlled Release".